Quand je vois « roman événement » sur la jaquette, je ne peux pas résister. De plus, ma fille était en train de le lire et elle semblait apprécier. Comme elle ne lit pas beaucoup, je me suis dit que si elle aimait ça, c’était bon signe. Donc, je l’ai pris. Bon. Est-ce que je l’ai aimé ? Oui. Roman événement ? Pas sure. EN ce moment, ma fille est un peu découragée. Je lui ai conseillé de ne pas abandonner car on tourne la dernière page en se disant que c’était bon finalement.
Le 21 décembre 1987, le professeur Joseph Weider, célèbre psychologue, est assassiné. Ce meurtre n’a jamais été résolu. Une vingtaine d’années plus tard, un éditeur, Peter Katz, reçoit un manuscrit inachevé qui raconte l’histoire de ce meurtre. Ce manuscrit a été écrit par Richard Flynn, un des protagonistes de l’histoire qui a toujours rêvé d’être écrivain. Katz se plonge dans la lecture en se demandant toutefois si l’histoire qu’il contient est réelle ou s’il s’agit de l’invention d’un homme désirant absolument être publié.
Ce roman est divisé en trois parties qui nous présentent trois versions différentes de l’histoire. Ce n’est qu’à la toute fin que le lecteur saura quelle version est la bonne. Dans la partie 1, c’est la lecture du manuscrit. Le narrateur est donc Richard Flynn. Dans la partie 2, la fin du manuscrit ayant disparu et comme Richard Flynn est décédé, l’éditeur demande à un journaliste, John Keller, de poursuivre l’enquête. Donc c’est lui qui devient le narrateur. On voit maintenant l’histoire sous un autre jour. Et si Richard avait menti ? Et qui est réellement la froide et étrange Laura ? Dans la partie 3, Keller se décourage devant son peu de résultats et refile l’enquête à Roy Freeman, un ex-policier souffrant d’Alzheimer qui avait enquêté sur le meurtre à l’origine. C’est donc lui qui relate la troisième version de l’histoire. Et si Richard avait finalement dit la vérité ? Lire la suite