Selfies – Jussi Adler-Olsen

C’est la 7ème enquête du Département V et probablement la dernière selon certains lecteurs. Et je réalise que je n’en ai pas lu beaucoup. En fait, c’est le deuxième que je lis dans cette série. Honte sur moi ! Celui-ci, je l’ai lu sur la recommandation d’une amie.

Un « chauffard en série » tue des jeunes filles dans les rues de Copenhague en les heurtant à mort. Les victimes ont plusieurs points en commun : elles sont toutes jeunes, jolies et elles vivent aux crochets de la société, sur l’aide sociale, sans aucune envie de se prendre en main, Elles ne rêvent que de gloire et de participer à des show de télé-réalité. Des rejets de la société en quelques sortes. Des liens semblent se créer avec deux anciennes affaires. L’inspecteur Carl Morck avec l’aide de ses fidèles assistants Assad et Rose doit démêler tous ces fils. Seulement voilà, Rose, assaillie par les démons de son passé, sombre dans la folie et doit être internée. Quels sont les points communs entre tous ces événements ?

J’ai adoré la façon dont toutes les histoires disparates se réunissent à la fin pour ne former qu’une seule affaire à résoudre. Le chauffard en série, les jeunes filles vivant de l’aide sociale, Dorrit, la jeune allemande du début du livre, le meurtre de la jeune prof, le meurtre de Rigmor Zimmerman, la mort du père de Rose, tout cela prendra place dans l’intrigue principale. C’est mené de main de maitre. Chapeau ! J’ai adoré la façon dont petit à petit, on réalise que tout s’emboite parfaitement et que le lecteur effectue les liens appropriés. En plein mon genre de roman ! Pas une seule fois, je n’ai trouvé ça exagéré. Souvent, dans mon cas, je me dis que c’est tiré par les cheveux mais ici, ça ne m’est pas arrivé. Au contraire, à chaque lien, je me disais que c’était du génie. J’avais peur que toutes ces ramifications ne nous emmènent nulle part mais non, mission réussie.

Adler-Olsen ne manie pas la plume avec une grande virtuosité mais ce n’est pas ce qu’on attend de ses livres. Non, ce qui fait la beauté de ses romans et qui fait qu’on en redemande, ce sont les personnages. Carl Morck et son équipe n’ont rien des policiers typiques des séries américaines et c’est ce qui fait qu’on les aime tant. Une telle équipe avec une intrigue bien ficelée, c’est la recette du succès.

Bref, vous vous en doutez, j’ai adoré !