The Eagle And The Raven – Pauline Gedge

Voici une belle grosse brique de près de 800 pages. Il s’agit d’une relecture pour moi. Je l’avais lu dans les années 80. Et j’ai encore bien aimé.

The Eagle And The Raven raconte l’histoire de Caradoc, chef celte de la tribu des Catuvellauni, qui a vécu vers les années 30 avant J-C dans ce qui deviendra l’Angleterre. Caradoc entreprend d’unir toutes les tribus afin de lutter contre l’envahisseur romain. Il sera nommé arviragus, chef de toutes les tribus jusqu’à ce qu’il soit capturé par les Romains et envoyé à Rome. avec sa famille. Bouddicca, reine des Icéniens prendra la tête de la révolte des tribus celtes.

Comme souvent dans ses romans, Pauline Gedge retrace ici la vie de personnages ayant réellement existé, comme elle l’a fait dans ses livres sur l’Égypte ancienne. J’ai tellement adoré La dame du Nil ! Je l’ai lu surement huit fois. Pauline Gedge a le don de faire vivre les personnages historiques et de les rendre attachants. Elle met l’accent sur les personnages ayant vécu il y a des milliers d’années. Elle peut donc romancer l’histoire puisque peu de témoignages subsistent de leur vie. Mais en lisant plusieurs histoires relatant la vie de Caradoc (Caractacus pour les Romains) et de Bouddicca (Boadicée), on peut faire des recoupements et réaliser que l’auteur est très bien documentée au niveau historique. J’adore ses descriptions de la vie quotidienne des peuples celtes. C’est un peuple que je trouve fascinant. Je voue un culte (pas au sens strict du terme tout de même) aux druides et à leur enseignement plein de sagesse. J’adore la magie (blanche bien sûre). Je connais les rites païens. Donc, un tel roman a tout pour me plaire. Pour moi, il n’y a eu aucun temps mort puisque les moments entre deux batailles relatent la vie des Celtes, aspect que j’adore. Les scènes de batailles sont sanglantes et violentes mais c’est ainsi que ça se passait en Albion aux temps des tribus. Tout y est : le pillage, les décapitations, les têtes plantées sur des piques en guise de trophées, bref, de l’action, il y en a.

Finalement, je ne regrette vraiment pas ma relecture. Est-ce qu’un jour je le relirai une troisième fois ? Peut-être…