Vaticanum – J.R. Dos Santos

Ce livre n’a même pas eu le temps de faire un tour dans ma pile à lire. Je l’ai acheté et débuté immédiatement. J’aime beaucoup J.R. Dos Santos. Et il ne m’a pas déçue cette fois non plus.

Vaticanum met en scène le célèbre historien portugais Tomàs Noronha dont on a fait la connaissance dans les romans précédents. Noronha a été engagé par le Vatican pour faire des fouilles sous la basilique St-Pierre pour y retrouver les ossements de Saint Pierre. Le pape le demande dans ses appartements privés pour lui confier ses craintes d’être le dernier pape mentionné dans les prophéties de Malachie et le troisième secret de Fatima, celui qui verra la fin de la chrétienté. En bon scientifique, Tomàs n’y croit pas mais l’enlèvement du pape le soir même par un groupe islamiste le fera douter. Alors que le pape est menacé d’être décapité en direct par l’État Islamique si le reste du monde ne se convertit pas à l’Islam, les troubles et les actes terroristes éclatent un peu partout dans le monde. Tomàs devra délaisser ses recherches pour tenter de retrouver le souverain pontife sain et sauf. Mais, comme le lui a si bien dit le pape lui-même, au Vatican, il faut se méfier de tout le monde. Personne ne semble être ce qu’Il est réellement. À qui Tomàs pourra-t-il faire confiance pour mener à bien cette mission ?

Vaticanum est une brique de 732 pages mais qui se lit vraiment très vite. Comme toujours, Dos Santos est extrêmement bien documenté. D’ailleurs, au tout début, on retrouve une note de l’auteur disant que toutes les informations historiques présentées dans ce roman sont vraies. C’est un peu comme un Dan Brown mais encore mieux documenté et plus crédible. En fait, j’ai même dévoré les notes historiques à la fin du roman ! Tout ce qui est dit dans ce roman est vérifiable. Effectivement, tout y est vrai, sauf bien sûr l’enlèvement du pape.

Mais il y a quelque chose qui m’agace au plus haut point. Et selon ce que je lis sur Internet, je ne suis pas la seule. Dos Santos répète trois ou quatre fois la même information, comme pour bien faire comprendre à son lecteur ce qu’il vient de dire. C’est trop explicite ! Tomàs travaille avec Catherine, une jeune Française engager par le Saint Père pour faire un audit sur les opérations de blanchiment d’argent de la banque du Vatican. Catherine, c’est la nunuche de service. À chaque explication de Tomas, elle répond par une question genre « mais comment ça ? », ou « je ne comprends pas, pourquoi ? », ce qui permet à l’auteur de répéter plusieurs fois la même information que lecteur a sans doute compris du premier coup. À la longue, ça vient lourd !!!

Ce n’est pas à proprement parler un roman d’action. De l’action, il y en a mais de façon sporadique. L’accent est mis sur les aspects historiques et politiques avant tout. Donc, si ce que vous recherchez est un roman haletant où les héros n’ont pas le temps de reprendre leur souffle, ceci n’est pas pour vous.

J’ai été captivée du début à la fin malgré les répétitions et malgré le fait que j’avais découvert le responsable de l’enlèvement du pape dès le début. Mais j’ai tout de même dû attendre à la toute fin pour en avoir la confirmation.

Bref, c’est un roman à recommander pour les amateurs de thrillers historiques et religieux.