Les enfants de la Terre – Jean M. Auel

Oui je sais, c’est vieux. Mais c’est une relecture. J’avais lu les quatre premiers, « Le clan de l’Ours des cavernes », « La vallée des chevaux », « Les chasseurs de mammouths » et « Le grand voyage » à leur sortie dans les années 90. J’avais ensuite lu les deux derniers « Les enfants terrerefuges de pierres » et « Le pays des grottes sacrées » qui ont été publiés beaucoup plus tard. Et bien, j’ai découvert que ça se relit très bien !

Pour ceux qui ne connaissent pas cette série, ça se passe dans la préhistoire. C’est l’histoire d’une petite fille d’environ 5 ans, Ayla, qui appartient à la race des Homo sapiens. Lors d’un tremblement de terre, elle est séparée de son peuple et se fait attaquer par un lion des cavernes. À l’article de la mort, elle est recueillie par Iza, une guérisseuse du « Clan » ainsi que se nomme eux-mêmes les Hommes de Neandertal. Ils l’adopteront et en prendront soin malgré ses différences, jusqu’au jour où elle brisera un tabou et devra quitter le Clan. Elle partira donc à la recherche de son vrai peuple, les « Autres » comme le Clan appelle les Homo sapiens. Elle fera la connaissance de Jondalar des Zelandonii dont elle tombera amoureuse et elle l’accompagnera dans son voyage de retour vers la caverne des Zelandonii au prix de multiples aventures.

Ce qui m’a motivée à relire la série, c’est qu’on parle de la préhistoire en science dans ma classe. J’expliquais aux élèves qu’à une certaine période, trois races humaines ont vécu en même temps sur terre : les Hommes de Neandertal, les Homo sapiens et l’Homme de Florès. Ça m’a donné le gout de me replonger dans les aventures d’Ayla.

Après toutes ces années, ça tient encore très bien la route. Les faits scientifiques sont avérés. L’histoire est bien menée. Bon évidemment, Ayla fait à elle seule la majeure partie des découvertes importantes de l’humanité (le feu à l’aide de pierre, apprivoiser les animaux, l’aiguille à coudre pour ne nommer que celles-là) mais elle est tellement attachante et débrouillarde que ça nous semble logique. Jondalar est toujours aussi fringant et donne toujours les Plaisirs aux femmes avec un art consommé. J’adore cette série car ça me fascine de voir à quel point l’humain qui est si petit dans ce monde hostile peut être débrouillard et comment il peut venir à bout des difficultés de la vie avec les moyens du bord. Je salue l’ingéniosité de l’Homo sapiens qui a appris à conjuguer avec son environnement.

Comme la première fois que je l’ai lu, j’ai trouvé les tomes 5 et 6 pleins de longueur. J’avoue que j’ai sauté les pages où on récite le loooong, très looong, très très looong chant de la mère. Pus capable !

Mais en gros, j’ai passé un excellent moment en compagnie d’Ayla et de Jondalar. Je le conseille encore ! Et ceux qui ne l’ont jamais lu, mais qu’est-ce que vous attendez ? 🙂

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